Bon à savoir !
Les enjeux de la certification professionnelle :
La reconnaissance par l’état et l’employabilité
Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) répertorie toutes les formations, qu'elles soient dispensées par la formation professionnelle ou l'éducation nationale
Le titre enregistré au RNCP permet à son titulaire de certifier les compétences, aptitudes et connaissance nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité correspondant à un domaine professionnel.
C’est une certification professionnelle adaptée au marché de l’emploi français et reconnue par l’Etat. Le titre RNCP est, ainsi, gage d’une forte et immédiate employabilité après son obtention.
L’enregistrement est réalisé par FRANCE COMPETENCES, institution nationale placée sous l’autorité du ministère chargé de la formation professionnelle. France compétences a pour mission depuis le 1 er Février 2019 d’évaluer la pertinence des certifications professionnelles face aux besoins du marché du travail et de gérer le RNCP qui recense les diplômes et les titres à finalité professionnelle.
Le Titre RNCP offre aux centres de formation la possibilité d’accéder aux fond mutualisé de la formation professionnelle et de l’apprentissage et d’ouvrir ses formations au financement, de conclure des partenariats avec des établissements étrangers
La FEDE porte actuellement quatre titres RNCP en tant que certificateur
Le contrat d’apprentissage
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail en alternance, où le jeune « Apprenti » partage son temps entre une entreprise qui l’emploie et lui délivre une formation pratique d’une part et d’autre part, notre centre de formation (CFA) où il reçoit sa formation théorique et prépare un diplôme ou un titre professionnel.
Les contrats d’apprentissage peuvent porter sur toutes les formations enregistrées au RNCP et conduisent à l’obtention d’un diplôme d’Etat ou d’un titre professionnel
Les cours sont dispensés à raison d’une à deux journées en centre.
Le contrat d’apprentissage est un dispositif important de formation et d’entrée dans la vie professionnelle pour tous les jeunes de 16 à 29 ans.
Ainsi, au titre du contrat d’apprentissage :
L’apprenti bénéficie d’une rémunération en tant que salarié proportionnelle au smic en fonction de son âge ;
La formation est entièrement prise en charge par l’OPCO dont relève l’entreprise ;
L’entreprise bénéficie d’une aide à l’embauche (5 000 € à 8000€ pour la 1ère année de contrat pour tous le contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2022).
Cheick Modibo Diarra
Un malien dans les étoiles
Ils ont fait l’histoire
L’astrophysicien malien Cheick Modibo Diarra est né à Nioro-du-Sahel le 21 avril 1952, il passe son baccalauréat au lycée technique de Bamako puis part s’installer en France où il étudie les mathématiques, la physique et la mécanique analytique à Paris à l’Université Pierre et Marie Curie il y obtient ses licences, ainsi qu'une maîtrise en mécanique des fluides.
Cheick Modibo Diarra est nommé « navigateur interplanétaire » par des recruteurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA qui l’ont repéré alors qu’il enseigne aux Etats Unis.
De 1989 à 2002, embauché par la NASA, il dirige plusieurs missions d'exploration du système solaire grâce à des sondes équipées de robots : Magellan vers Vénus, Ulysses à destination du soleil, Galileo vers Jupiter, Mars Observer et Mars Pathfinder vers la planète rouge, directeur du programme « Mars Outreach » de la NASA, c’est lui qui pilote, depuis la terre, la sonde Pathfinder après son atterrissage sur la planète Mars.
En 1997, l'astrophysicien réalise un projet qui a un succès immédiat. Alors qu'Internet commence à se développer dans le monde entier, Cheik Modibo Diarra a l'idée de proposer sur la toile, en temps réel, les images du robot Sojourner, qui escalade les cailloux de la planète rouge.
En 2002 il quitte la NASA pour développer un laboratoire de recherche sur l’énergie solaire à Bamako, il crée l’Université virtuelle africaine basée au Kenya qu'il quitte en 2005 pour cofonder l'Université numérique francophone mondiale.
Le 20 février 2006, Microsoft le nomme au poste de président de Microsoft Afrique qu’il occupe jusqu’en 2012 où il nommé 1er ministre du Mali.
Sa carrière fut de courte durée, nommé le 17 avril 2012 par le Président par intérim Dioncounda Traoré à la faveur du coup d’Etat qui a renversé Amadou Toumani Touré il est arrêté sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, l’ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré en mars et contraint à la démission le 11 décembre 2012.
Cependant des voix se font entendre afin de le porter à la présidence du pays lors de l’élection présidentielle de 2022.